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Day 3 - William Creek - Coober Pedy
25/03/2005

Reveillé encore une fois avant le soleil, on admire un levé de soleil encore plus beau que le précédent. La ville a une apparence tellement lunaire et déserte. On se rend compte du trou que ça peut être. 4/5 maisons la moitié étant en préfabriqué.
Le désert à perte de vue dans toutes les directions.


Levé de soleil sur la plus petite ville australienne ?

 
Entrée de William Creek
 



Après le levé du soleil et une douche (non potable l'eau, je l'ai senti passé), on range nos affaires et on voit un gars arrivé sur un quad bike. Il nous propose de se faire un tour d'avion de 15 minutes pour 30 AU$ (environ 20 euros). Sure mate !!!

On va donc chez lui/zone d'attente pour décoller, on discute avec lui. Il nous offre le café et un petit déjeuné. Et dès que l'on lui indique que l'on est Français, il nous sort la cassette vidéo de l'émission de faut pas rêver. Oui, exactement la même dont on parlait la veille. Le pilote a travaillé pour eux, les a déplacé pendant leur venue ici, etc. Vraiment la grosse coincidence.
Le reportage parle aussi de William Creek. On voit à la télé le barman de la veille et les batiments.
Après plusieurs alertes "le pilote arrive dans 5 minutes" (3/4 fois), on finit par partir. Je suis devant (pour aider le pilote en cas de problème). On décolle à partir d'une piste pour survoller le désert infini. Le paysage est encore plus fascinant qu'au sol.
On arrive à voir les trainées de fumée de plusieurs centaines de mètres qui suivent les 4x4 ainsi que le lac Eyre, situé pourtant à plus de 70 kilomètres de là. L'avion ne secoue presque pas et on ouvre donc grand nos yeux. On passe au dessus d'une ferme de la taille de la Belgique. L'endroit où il parquent les animaux est de la taille de Sydney (3.5 millions d'habitants).
 
Happy to fly
 
Poussière de la piste au loin
 
Red center
 
 
Atterissage (avec William creek Ă  droite)
 
La piste
 
FCUK !!
 



L'atterrisage réussi et toujours en vie, on discute un peu avec la pilote. Je lui demande - intrigé par les panneaux indiquants les niveaux d'eau (jusqu'à deux mètres) lors des innondations. Elle me raconte que l'année précédente, 40 touristes ont été bloqués pendant 2 semaines (je rappelle que la ville compte en temps normal entre 12 et 14 âmes). Signe prémonitoire, quand je lui dis que l'on va à Coober pedy avec la voiture, elle me demande si j'ai bien 3 pneus de rechange, pas de chance on a en a qu'un seul.
 
Where do you want to go today ?
 
If you are lost, follow the white rabbit
 
Vestiges
 



Après un petit stop au musée de William creek (qui contient des objets récupéré dans la zone d'essai militaire environnante), on prend donc la route - sans doute la plus extrème de notre voyage. Pourquoi ? Parce que sur 170 kilomètres d'une route peu fréquenté (4 voitures en 2 heures de route) qui traverse une base militaire australienne, on ne trouve rien. C'est le PLEIN désert. Le néant à perte de vue sur les 80 derniers kilomètres.
 
DĂ©but de la piste
 
Cadavre
 
Un autre
 
 
Birds crossing
 





Perdus ?

Je laisse Nicolas conduire sur la piste pour la première et unique fois (hé oui, il n'a pas le permis). Il roule impec... Je reprend le volant et après 10 minutes et à 40 kilomètres de la ville, je sens que je perd le controle de la voiture. "On a creuvé". Je me gare au bord de la """route""". En effet, le pneu est déjà à plat. Regard panoramique autour de nous. OK, c'est pas le moment pour paniquer. On est entouré par le vide à perte de vue. La seule chose reconnaissable dans le paysage est la route. Heureusement, la bonne humeur et l'optimisme prévalent. On vide le coffre pour accéder aux outils pendant que Phil s'attele à essayer d'enlever l'enjoliveur pendant que je sors le pneu. On s'en sort sans problème même si les 40 derniers kilomètres seront pour moi conducteur un peu stressant.
 
DĂ©sert
 
RĂ©paration
 





Difficile de trouver pire comme endroit pour crever non ?

On arrive à Coober Pedy (traduisible (mal d'après le lonely) de l'aborigene par "trou de l'homme blanc") pour le festival de l'Opale. Coober Pedy est un endroit célèbre pour avoir servi de studio à des productions comme Mad Max 3 ou comme Prescillia Folle du Désert. C'est aussi accessoirement la première ville productrice d'Opale au monde, ils exportent entre 70 & 90 % de la production mondiale (chiffres variables selon les guides). L'achat d'une concession est ouvert à n'importe quel particulier. Ainsi, il suffit d'acheter le droit d'exploiter une parcelle pour quelques dizaines de dollars, creuser comme un furieux et voila.
L'autre chose pour laquelle Coober est fameuse et pour ses habitations troglodytes, c'est-à-dire creusées à flan de montagne. Ceci pour se préserver des fortes températures extérieures.
 
Be carreful !
 
Welcome in Coober
 



Ayant prévu d'aller jusqu'à Alice springs le soir, notre temps dans cette ville est limité d'autant plus que c'est ajouté à notre planning le changement de pneu. On laisse donc Nicolas au festival (il y a beaucoup d'aborigènes et ayant une fascination pour eux, il veut essayer d'en prendre quelques photos). Pendant ce temps là, on va voir la première église sous-terraine - creusée dans la terre. Ca fait un peu catacombe même si le coté religieux transparait toujours.
 
L'entrée de l'eglise
 
L'autel
 




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