Catégories: "Perso"

Ambiance de folie

Juillet 6th, 2006

Thierry Roland nu faisant le tour de l'Obelix, la menace se précise !

Comme une bonne partie des Français, j'ai regardé ce stressant match mais au stade Charlety (stade au sud est de Paris). Une ambiance électrique et excellente et tout le monde à bloc jusqu'à la fin de ce match.

Le retour via les Maréchaux. Une ambiance de folie qui se prolonge dans le métro où même le chauffeur se met à klaxonner et à parler à travers le système de communication du métro. Quais de Chatelet bondés où des olas et des chants spontannés éclates.

Bouquant toute la nuit dans mon quartier (près de nation). Ca fait vraiment plaisir, surtout dans le prisme des émeutes de l'année précédente. France, pays de contraste.

Petite brève parue dans le CHINA DAILY :
Des Chinois meurent en regardant le Mondial

Au moins onze fans chinois de football ont trouvé la mort en regardant la retransmission du match Allemagne-Italie à la télévision. Selon le quotidien, leur décès serait dû à la fatigue – à cause du décalage horaire qui fait que les matchs sont retransmis à partir de 3 heures du matin –, à l'excès de boisson, à la température élevée et au fait de rester à l'intérieur pendant de longues périodes.

Venise ...

Juin 25th, 2006

Ma première semaine de boulot et le fait que Free ne soit pas un exemple de rapidité expliquent mon peu de promptitude à mettre à jour mon blog.



Le campanile
Le campanile


Un canal
Un canal


Il y a 10 jours, nous étions donc à Venise où nous avons passé 4 jours. 4 jours bien rempli à découvrir cette ville-musée et quelques iles aux environs :

* Celle en face de la place Saint Marc, l'ile San Georgio
* La station balnéaire insipide qu'est l'ile Lido (mais qui présente l'intérêt d'avoir une plage)

* Le cimetière Saint Michel






Couché de soleil
Couché de soleil par Vincent


Gondole nocturne
Gondole nocturne


Lion et religieuse
Lion et religieuse


Lumière
Lumière


Nous avons traversé Venise dans tous les sens... La place Saint Marc, le parc à l'est de l'Ile, l'ancienne cathédrale, les minuscules ruelles, les sans uniques, le campanile (tour située sur la fameuse place), les glaces pas italiennes, les pingeons...




Grand Canal
Grand Canal


Sortie du Grand Canal
Sortie du Grand Canal






Palais des Doges
Palais des Doges


Police Maritime
Police Maritime


Nous nous sommes perdus, régalé, surpris, baigné... Bref, tout ce qui fait de Venise la perle de l'Adriatique (certe, on dit aussi que c'est Dubrovnik). On s'est vraiment éclaté, profité de la ville autant que possible...



Statue
Statue

Low Cost = Low services ?

Juin 18th, 2006

Le week end précédent, nous étions à Venise pour quelques jours. Pour y aller, nous avons utilisé les services de la compagnie à bas coût RyanAir. L'aller s'est très bien déroulé mais il en fut autrement du retour. Notre avion a vu son départ repoussé deux fois d'une heure (intempéries empêchant le décollage à Beauvais). L'aéroport de Trévise étant bondé et surchauffé, l'attente ne fut pas très plaisante (malgré le match Brésil/Croatie).
A quelques minutes d'atterrir, on nous indique que l'aéroport de Beauvais étant fermé (il est 23 h 30, on apprendra plus tard qu'il n'a plus d'autorisation d'atterrissage après 23 h), on se posera à huit miles de celui ci. Un peu surpris par le fait qu'il y aurait un autre aéroport à 8 miles de Beauvais, je le suis moins quand le personnel de l'avion corrige son erreur en expliquant que l'aéroport est a 80 miles et qu'il est à Lille...
Deux bus sont affrétés. Un pour Beauvais puis Paris et un autre pour Paris - Porte Maillot... Arrivée prévue vers 4h. J'imagine comme les pauvres touristes ont du galérer à cette heure à Paris.
Je reproche surtout à RyanAir sa non présence. Apprendre notre arrivée à Lille au moment de se poser (alors qu'ils le savaient très certainement avant notre décollage), les seules informations fournies par le personnel de l'aéroport de Lille (personne de Ryanair n'était présent...).

On sait au moins sur quoi ils économisent ...

Ma vie (piouf)

Mai 25th, 2006

De retour en France début avril, ces deux derniers mois ont été consacrés à la recherche d'un boulot et d'un appartement.
J'ai maintenant les deux et qui ont tout pour me plaire.
Niveau de l'appartement, je me suis installé avec mon amie dans un trois pièces situé à Paris (20 ème) près de la place de Nation. Super appartement, content et bien chez nous dedans. Bon, le seul problème est que l'on a pas encore l'ADSL... Donc je squate la connexion chez Pimentech.

Pour le boulot, après de longues recherches (cf message précédent), j'ai finalement trouvé exactement le boulot que je recherchais. Je vais intégrer le prestigieux institut qu'est l'INRIA - Institut National de Recherche en Informatique et Automate (pour ceux qui ne connaissent pas, c'est comme le CNRS mais appliqué à l'informatique). Régulièrement classé dans le top 3 de 01 informatique des entreprises préférées des informaticiens.
Je vais être amené à travailler sur le projet Scilab, logiciel de calcul scientifique. Mon travail consistera principalement en les développements multi plates-formes en vue de la réalisation des fonctionnalités de Scilab 5 et la responsabilité des versions UNIX et GNU/Linux du logiciel Scilab. Je sens que je vais bien m'amuser !

Ce fut un retour et une réinstallation en France un peu plus longue que je ne l'avais imaginé mais qu'il est au final bien passé !

Sylvestre à la recherche d'un emploi

Mai 25th, 2006

Je m'excuse pour le peu de mise à jour sur mon blog. Mais j'ai des excuses (si si, je le jure).
Comme j'ai quitté mon travail à Melbourne et que je suis revenu sur Paris. Il me fallait trouver un nouveau travail. Bon, en informatique, en ce moment, c'est vraiment facile mais voila, je suis exigent. Je cherchais dans l'informatique scientifique (ie appliqué à la science) ou dans le domaine spatial le tout sous Linux en utilisant des logiciels libres.
J'ai donc mis mon CV sur quelques sites en ligne. Monster, LesJeudis et l'APEC. Ca a tellement bien marché que j'ai reçu plus d'une centaine d'emails de diverses boites (et à priori, dès que l'on a un bac+5 en informatique, c'est comme çà pour beaucoup de monde)... Cependant, pour comprendre cet impressionnant chiffre, il faut connaitre le fonctionnement du marché de l'informatique en France.

Les SSII :
Le droit du travail étant ce qu'il est en France, les grosses sociétés hésitent à embaucher de nouveaux cadres pour leurs projets. Ils font ainsi appel à ce que l'on appelle les sociétés de services en informatique (SSII, à prononcer SS2I). Leur rôle est de placer ("vendre" est un terme que j'ai souvent entendu pour celà) chez leurs clients des informaticiens répondant aux besoins de tel ou tel projet. Les durées des projets vont de 6 mois à 2/3 ans en général. Une fois le projet chez un client X se terminant, on (pour utiliser le champs lexical SSII, on dit colaborateur ou consultant, ça en jette quand même !) passe chez un autre client sur un autre projet (avec parfois une technologie radicalement différente). La SSII facture la société X comme n'importe quel facture en rajoutant sa marge sur le salaire de l'ingénieur. Ainsi, la plupart de ces sociétés ne sont en fait que des agences d'intérim pour ingénieurs tout proposant un CDI.

Leur méthode de recrutement :
Dans le marché de l'informatique, certaines d'entre elles ont la réputation d'être des marchands de viande... Réputation que j'aurais l'occasion de constater comme étant (parfois) mérité. Certaines SSII fonctionnent sur un turn over important (démission et embauche) et brassent tellement de diplomés qu'ils compenssent les nombreux départs par des embauches massives. D'autres s'attachent à présenter un visage plus humain (sans trop généraliser, c'est plus l'appanage des petites (50 à 200 personnes) sociétés).
Bref, les grosses sociétés disposent d'un service Ressouces Humaines (RH) conséquent. De nombreuses personnes appellées les chargées de recrutement (généralement de jolies jeunes filles ne comprennant pas grand chose à l'informatique) se chargent de cliquer sur la touche Refresh de leur navigateur sur les derniers CVs publiés sur Monster. Si le CV répond à quelques critères (que je connais pas mais que je peux deviner : BAC+5), un email est envoyé. Il est rarement personnalisé. On sent que les touches C et V du clavier doivent les plus abimmées.
Pour les autres (moins grosses ou avec une autre manière de faire), c'est les
responsables d'agence/ingénieur d'affaires/ingénieur commercial (ie, celui qui répond aux appels d'offre, recherche les informaticiens qu'il va pouvoir placer chez le client, le nom change en fonction des clients). C'est plus personnalisé, ça arrive qu'ils lisent et cherche à comprendre le CV des gens qu'ils contactent et que le poste convienne (même vaguement) au CV reçu.
Là-dedans, et c'est sans doute une des raisons principales qui explique pourquoi SSII rime avec requins, c'est que les RA/IA/IC touchent une commission quand ils plaçent un collaborateur surtout si il reste longtemps chez le client (même si il n'y fait rien d'autre que des macros Excel) et qu'ils sont soumis à des quotas/obligations.
Ces quotas font qu'ils doivent créer un certain nombre de contacts (téléphone ou au pire par email) avec un informaticien, là dessus décrocher un entretien (oui, c'est le monde à l'envers) et réussir à le placer chez un client sur un projet X. J'ai vu dans une SSII leur objectif par semaine, c'était 40 appels, 4 entretiens et deux besoins clients répondus.

Les appels d'offres :
Bon, une chose qu'il faut bien piger dès le début dans les SSII, c'est que leur portefeuille de références clients ne veut rien dire. Si on regarde leurs références, ils ont tous travaillé avec Thales, EADS, Renault, BNP... Et vous êtes sur qu'à chaque entretien, vous entendrez la même liste. Certe, au début, ça en jette mais ce n'est que de la poudre aux yeux... Personnellement, dès que je voyais la moindre société avec comme référence le CNES (Centre National d'Etude Spatial), j'acceptais l'entretien mais évidement la SSII avait travaillé avec ce client il y a 10 ans sur un projet de 3 semaines.
Donc les appels d'offres (pour un poste en régie, c'est-à-dire chez le client) sont lancés à toutes les SSII référencées (ie connues). Ils ne font des fois qu'une ligne, très peu explicite mais faisant par contre travailler l'imagination. Donc les SSII regardent si des gens chez eux en intercontrat (c'est-à-dire ayant terminé leur mission précédente et en attente pour la suivante), dans le cas contraire, ils regardent si des gens récemment passé en entretien chez eux pourraient correspondre ou au pire, ils regardent sur Monster et co si quelqu'un à la recherchee d'un emploi ne pourrait pas correspondre.
Une fois trouvé la perle rare et cette personne ayant donné son accord pour que son CV soit envoyé chez le client (ça, malheureusement, c'est pas toujours le cas, la demande de politesse au consultant ayant été oubliée).
La SSII organise un rendez-vous entre le client et le consultant. En général, la SSII ne fait que de la figuration (ou du moussage), on revient à un entretien classique.
Si jamais le feeling se passe bien des deux cotés. Le client peut accepter de travailler avec la SSII pour obtenir le consultant. Ainsi, le client ne cheerche pas à travailler avec une société X en particulier mais veut travailler avec telle personne, la SSII écran n'important au final que peu sauf dans la définition des montants...
Une fois le contrat signé par les différents acteurs, le consultant et la SSII ont des contacts réguliers (piouf, au moins une fois tous les 6 mois, même si elles se vantent tous de la qualité du suivi du consultant).

Personnellement :
Sans me vanter ou autre, j'ai vraiment reçu plusieurs centaines de coups de téléphone pour des projets divers et variés. Malgré que je précisais à chacun de mes entretiens ce que je voulais faire (ou ne pas faire... la défense par exemple) exactement, j'avais régulièrement des propositions de postes loin de mes compétences et aspirations. Ceci dit, je comprend bien qu'ils ne veuillent pas perdre de temps à lire des CVs.
J'ai donc rencontré 15 SSII. Là dessus 15 entretiens viennent de leur initiative. Le plus court a duré 20 minutes. Une jeune fille pour qui l'informatique doit parler autant que l'élevage des larves de coton en Inde pour moi (bizarre, cette société ne m'a jamais rappellé).
Le plus long chez Incka/Simulog qui a duré 3 heures qui fut vraiment intéressant et agréable.
Avec mes exigences atypiques, je voyais souvent des gros yeux devant moi. Visiblement, les informaticiens ayant une connaissance précise de ce qu'ils veulent et dans quel secteur faire semblent rares.
Plus ça allait, plus j'avais l'impression que les projets que pourraient me proposer les différentes sociétés de services étaient éloignées de ce que je voulais faire. Très peu traitaient réellement le domaine scientifique (à l'exception notable de sauf Gist et Incka qui malheureusement n'avaient pas de postes disponibles à ce moment) et mes hautes exigences en terme de nature de projet ne me laissaient que peu d'illusions lors des futurs intercontrats (je ne compte plus le nombre de projets refusés).
J'ai donc bifurqué radicalement dans mes recherches. Au lieu d'attendre des contacts initiés par les SSSI à attendre un projet motivant, je suis passé à postuler directement à des postes ouverts.
J'ai donc recherché de deux manières :
* aller voir les sites internet de sociétés/instituts que je voudrais intégrer et regarder les offres qu'ils ont à offrir.
* regarder les offres sur les sites d'emplois mais à l'exception notable de l'APEC, les offres des autres sites sont floodées par les mêmes SSII. Trop peu précises, trop flou, parfois sans poste derrière, elles sont peu attirantes.
Heureusement, le site de l'APEC m'a permis de découvrir quelques entreprises et offres répondant à mes attentes.
Malheureusement, la capacité de réaction à ses offres est relativement lente...

Enfin, j'ai réussi à trouver un emploi correspondant exactement à ce que je recherche... Heureusement pour moi, pas via SSII (je ne crache pas dessus, je pense juste qu'avec le recul, ce n'est pas adapté à ma personnalité et à ce que je recherche).
De mon expérience, je pense que, dans la grande majorité des cas, les SSII sont tout à fait adaptés aux gens qui ne savent pas vraiment ce qu'ils cherchent à faire dans l'informatique et/ou qui ont envie de découvrir différentes choses. Mais quand on sait précisement ce que l'on veut faire, la meilleure solution est quand même de rechercher directement dans les boites cibles.

Je publierais quelques anecdotes de mes recherches d'un emploi.